Juin au jardin

Le mois de juin fait partie de ceux qui demandent pas mal d’efforts pour le jardinier, les fleurs se parent de leurs plus beaux attraits. Il peut donc contempler à loisir les floraisons.

Nos anciens disaient : « juin bien fleuri, vrai paradis »

À la Sainte Diane, la pluie qui vient d’amont, trempe la terre jusqu’au fond !

Abeille de mai valent de l’or, en juin c’est chance encore.

S’il tonne au mois de juin, année de paille et de foin.

Au potager

1 – Plantez les choux semés en mai ⇒ Lorsque les plants ont entre 3 et 5 feuilles. Pralinez les racines et maintenez l’humidité car les choux craignent la sécheresse.

2 – Continuez les semis de haricots verts et, régulièrement, des radis, laitues, qui résistent à la chaleur. Semez les haricots secs et demi-secs, les cornichons, courges et concombres en pleine terre, les potirons par groupes de 3 à 4 pour ne conserver que les plus beau

3 – Repiquez les poireaux dès qu’ils ont atteint la grosseur d’un crayon. Coupez les racines à 1 ou 2 cm de longueur et réduisez les feuilles au 2/3 afin de limiter l’évaporation et favoriser la reprise.

4 – Buttez les pois et les haricots semés en mai ⇒ Le buttage augmente la résistance de celles-ci au vent et maintient une certaine fraîcheur aux pieds

5 – Binez les planches de légumes ⇒ Le binage casse la croûte du sol et émiette la terre en surface, permet d’éliminer les herbes indésirables. Il favorise la pénétration de l’eau dans les racines

6 – Buttez les pommes de terre et le maïs

7 – En début du mois, traitez préventivement contre la rouille, à la bouillie bordelaise, les poireaux et haricots ⇒  Cette maladie peut se développer toute l’année, particulièrement en août/septembre en cas de pluie ou de rosée fréquentes, et à des température variant entre 18 et 20°C.

Au verger

1 – Protégez les pieds de myrtilles, groseilliers et framboisiers contre l’appétit des oiseaux ⇒ Aux moyen d’un filet bien hermétique.

2 – Vérifiez qu’il ne reste pas d’étiquettes sur les arbres récemment plantés ⇒ Le fil d’attache risquerait d’étrangler le tronc en pleine croissance.

3 – Coupez les rejets qui poussent sous le point de greffe ⇒ Ils doivent être éliminés dès leur apparition, sinon ils risqueraient d’épuiser la plante.

4 – En début du mois, posez les pièges à phéromones contre les carpocapses qui vont s’attaquer aux fruits

5 – Surveillez les arbres fruitiers ⇒ Éclaircissez en ôtant en priorité les fruits piqués ou déformés. Sur les pommiers et poiriers, ensachez, si possible, les fruits afin de les préserver des attaques d’insectes piqueurs. Nota : l’éclaircissage est nécessaire, y compris sur les formes non palissées des arbres fruitiers. Trop de fruits fatiguent l’arbre et cassent les branches et, de plus, ils sont moins gros

6 – Ramassez les cerises tombées avant que les larves de la mouche ne s’enfoncent dans le sol.

En agrément

1 – Coupez toutes les fleurs et tiges des vivaces ayant pu s’épanouir depuis fin mai : delphiniums, lupins ⇒ Cette technique stimule la formation de nouvelles hampes florales et permet une 2éme floraison. Arrosez et paillez

2 – Semez les fleurs bisannuelles, pensées, pâquerettes… et les dernière annuelles. Plantez les derniers dahlias, bégonias, glaïeuls, cannas, qui fleuriront à l’automne.

3 – Pincez le sommet des tiges de dahlias ⇒ Cela consiste à couper l’extrémité de la tige afin d’arrêter la croissance en hauteur. Cela permet à la plante de se ramifier, donc de s’étoffer en largeur.

4 – Apportez un peu de magnésie au pied des rosiers, elle renforce la floraison et supprimez les gourmands ⇒ Ils se reconnaissent par la teinte plus claire du feuillage, au nombre d’épines plus important et à la présence de 7 folioles (au lieu de 5).

5 – Enlevez les fleurs des rosiers au fur et à mesure qu’elles fanent ⇒ Afin de favoriser la suite de la floraison.

6 – En période de sécheresse, limitez les arrosages en paillant avec des tontes de gazon ⇒ Ne faites un traitement préventif contre les maladies que si nécessaire.

7 – Surveillez vos buis et dès les premier signes de présence de pyrale  (2éme génération) traitez avec le bacillus thuringiens ssp. Kurstaki (20g pour 10 l d’eau) associé à un agent mouillant étalant qui colle le produit sur les feuilles. Le traitement sera renouvelé en août pour la 3e génération, la première s’est développée en avril.